*/!\ OUVERTURE D’ESPRIT RECOMMANDÉE /!*
Hello,
Vu l’activité du forum en ce moment, je doute d’avoir un véritable débat à ce sujet, mais qu’importe en fait.
C’est cool d’échanger à ce sujet, si vous avez déjà eu des expériences du genre n’hésitez pas à partager hein; le topic est fait pour.
Mais le je fais aussi (voire même surtout) parce que ça me permettra d’avoir un « point de ralliement » maintenant : je fait de nombreuses expériences du genre et par conséquent, je me renseigne énormément sur le sujet. Tout ce que je trouve d’intéressant et tout je pourrai le mettre là du coup, au lieu de l’oublier; ça peut toujours en intéresser d’autres. [:amnestie:1]
Je vous préviens, ça sera un topic-pavé comme je sais les faire, alors attachez vos ceintures et accrochez-vous, on part vers l’infini et l’au-delà ! [:amnestie:1]
MON EXPERIENCE (TEMOIGNAGE) :
Toute petite, je faisais des rêves et des cauchemars, des trucs de gamins et certains m’ont marquée, normal.
Mais est arrivée une époque où, durant une année si ce n’est plus (je dirai de la 4e à la 2nde mais je ne sais plus très bien), je rêvais plus. C’est à dire que je rêvais peut-être hein, mais je n’en avais jamais conscience.
C’était une période plus ou moins sombre de mon existence, on va dire ça comme ça, et j’avais la triste impression de dormir pour rien : ça ne permettait qu’à « recharger les batteries » pour mon corps en fait, mais du coup je ressentais ça comme une perte de temps et je finissais par dormir vraiment très peu, allant jusqu’à, parfois, faire des nuits de 3h à peine. Et bon, ça a l’air bête comme ça, mais accumuler les nuits où l’on n’a que très peur d’heures de sommeil bah ça fatigue, ça déprime encore plus et tout et tout. Bref, c’était la cata mais je ne m’en rendais pas vraiment compte, pour moi, je dormais juste lorsque je sentais que ça devenait un besoin vital.
Il se trouve que j’ai eu un déblocage, je ne sais pas lequel et je ne sais pas pourquoi, mais vers le début de mon année de 1ère, j’ai recommencé à rêver.
Et là, on peut dire que c’est devenu une passion : je dormais, vraiment; on ne peut pas dire que j’étais pressée d’aller au lit parce que j’ai toujours eu l’impression d’avoir des tas de trucs à faire IRL avant; mais jamais je ne rechignais pour aller me coucher : je sentais mes yeux piquer un peu et hop, je sautais dans le lit.
C’était vachement chouette parce que je faisais souvent des rêves, parfois des « rêves » assez bizarres (par ex, je me souviens avoir fait bouffer une partie de mon bras à mon père dans un rêve, et même si on pourrait plus qualifier ça de cauchemar du coup; bah il n’y avait ni douleur, ni souffrance, ni rien). Du coup on pourrait appeler ça des « rêves neutres »; peut-être que de temps en temps, j’ai vraiment fait des cauchemars mais je ne m’en souvenais pas au réveil ou alors ils n’avaient rien de vraiment terrible, avec une véritable peur comme j’avais déjà pu expérimenter étant enfant.
Bref.
Il m’est aussi arrivé de faire des rêves lucides : jamais sur commande cependant, c’était juste que sur le moment, je réalisais que je rêvais, et après j’essayais de diriger un peu le truc et tout.
C’était chouette, je me renseignais un peu sur ça mais rien de bien fou.
Il se trouve que cette année, je me suis vraiment passionnée par rapport à ça, dès que je trouvais quelque chose sur les rêves lucides ou qui s’y apparentait de près ou de loin bah je le dévorais.
Mais depuis plusieurs mois maintenant, je n’arrive plus à faire de RL (= rêves lucides). C’est à dire que c’est vachement plus rare qu’avant et quand j’y suis, bah je me « renoie » directement dans le sommeil : j’ai beau me concentrer au maximum sur ma lucidité, la laisser aller, je suis même allée jusqu’à faire apparaître une « montre à lucidité » dans mon rêve afin de régler la lucidité : stupide IRL peut-être, mais ça relève du génie IDL (In Dream Life ? [:miss clacla] ). Ca a fonctionné pour d’autres, pas pour moi. A chaque fois, je retombe dans la non-lucidité.
Ca ne m’a cependant pas empêchée de me souvenir de mes rêves au réveil ou même de vivre des expériences oniriques géniales (plusieurs fois j’ai rêvé être avec mon amoureux, c’est tout bête mais dans mes rêves, il était toujours accompagné de ce sentiment de bien-être et de joie absolu, ce genre de sentiment que l’on ne ressent presque jamais IRL, ou du moins je ne l’ai jamais ressenti aussi fort que dans les rêves).
Et puuuis, il y a quoi, quelques mois (fin janvier il me semble, vers le 25), j’ai fait ma première paralysie du sommeil.
Je la raconte pas tout de suite, elle vaut son petit pavé à elle toute seule. [:amnestie:1]
Mais bon, vite fait, pour expliquer, j’ai pas tout de suite senti la paralysie, juste les acouphènes qui devenaient vachement bruyants, en s’accroissant. J’ai même pas essayé de bouger en fait, mais j’ai rapidement compris ce que c’était puisque je m’étais déjà renseignée avant dessus (méthode WILD, tout ça [:amnestie:1] ). Et bref, j’ai eu une paralysie du sommeil sans même avoir été paralysée (je veux dire, je l’étais sûrement hein, mais j’ai pas tenté un geste…).
Et il y a quelques jours, avant-hier il me semble (mais j’oublie rapidement les dates uh), bah j’en ai fait une deuxième.
RÊVE LUCIDE :
Si vous ne vous doutez pas du tout de quoi je cause, je vous invite à jeter un coup d’oeil sur la page wikipédia sur ce sujet :
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%AAve_lucide
« Les rêveurs lucides disent être en pleine possession de leurs facultés cognitives (c’est là le sens du mot " lucide ") : ils sont à même de raisonner clairement, de se souvenir de leur vie de veille et d’agir à volonté - de manière réfléchie ou selon des plans d’action établis avant le sommeil. Ils n’en demeurent pas moins profondément endormis, vivant de manière intense dans un monde onirique qui semble étonnamment réel.
Parce qu’ils savent que le monde onirique est purement imaginaire, les rêveurs lucides possèdent une maîtrise tout à fait remarquable du contenu de leurs songes: ils peuvent le transformer (en faisant apparaître ou disparaître à volonté des personnages ou des objets oniriques, par exemple) et transgresser les lois physiques (voler ou transpercer la matière, par exemple), facultés qui sembleraient magiques, voire impossibles dans le monde matériel. »
J’ai pas grand chose à dire de plus (pour l’instant) à ce sujet : je suis maintenant d’autant plus fascinée par la paralysie du sommeil.
Je vous recommande toutefois quelques vidéos du « top 5 » sur les rêves lucides et si vous avez des expériences ou renseignements à partager sur le sujet, ils sont bien sûr les bienvenus. [:amnestie:1]
- Le top 5 des théories sur les rêves
- Le top 5 des faits impressionnants sur les rêves lucides
- Les 5 niveaux de lucidité dans un rêve lucide
- Le top 5 des techniques pour faire des rêves lucides rapidement
- Le top 5 des dangers des rêves lucides
PARALYSIE DU SOMMEIL :
Idem que pour le RL, je vous conseille de vous renseigner un peu sur la page de wikipédia qui est assez complète :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paralysie_du_sommeil
« La scène se déroule dans votre chambre, au beau milieu de la nuit. Vous venez d’ouvrir les yeux, et malgré tous vos efforts, vous ne parvenez pas à bouger. Votre corps engourdi ne répond plus. Et soudain, vous sentez qu’une présence hostile vous observe au pied du lit : c’est une forme noire, humanoïde, qui s’approche maintenant de vous, et qui semble vouloir vous étouffer en exerçant une pression sur votre torse. Au prix d’un effort désespéré, vous parvenez enfin à vous libérer, mais la forme disparait au même instant. L’expérience, qui n’aura duré que quelques secondes, vous laisse dans un état de terreur et de confusion : vous venez de vivre une paralysie du sommeil. »
http://www.axolot.info/?p=609
Bon, vite fait, je vous raconte ma première et ma seconde PS (= paralysie du sommeil [:amnestie:1] ) :
1- J’étais couchée sur le dos, après une journée plutôt fatiguante, j’avais d’ailleurs fait une sieste, et comme dit auparavant, je n’ai pas du tout ressenti la paralysie : je ne bougeais certes pas, mais je n’ai pas essayé. Par contre, j’ai compris que quelque chose n’allait pas quand les acouphènes ont commencés à devenir de plus en plus bruyants, toujours, à s’accroître, à défoncer les tympans, les pas des voisins, des objets qui sont posés dans la pièce d’à côté… Tous ces sons minimes qui éclatent dans ma tête. Je ressentais des vibrations, vers les jambes surtout, mais sur tout le corps, des « ondulations électriques » qui deviennent de plus en plus fortes elles aussi. Là, je commence à me dire que c’est peut-être une paralysie du sommeil, mais je ne sais pas si c’est à cause de ça où si c’était là avant sans que je n’y prête attention, mais je ressens une présence « maléfique », mais c’est comme plusieurs petits démons, trois ou quatre, un peu partout dans la pièce… Et puis je commence à léviter. La couverture au dessus de moi bouge, et littéralement, je flotte. je ne sais pas comment mais je finis par m’en sortir. J’ai vraiment eu peur, parce que c’était l’inconnu, je ne m’y attendais juste tellement pas et je ne savais pas ce que c’était au début, et même après…
2- J’étais malade (et le suis toujours uh), couchée sur le dos, j’avais fait la sieste durant tout l’après-midi. Je commence à m’endormir mais je reste consciente, et là, j’entends les acouphènes, qui s’accroissent. Là, je comprend direct ce qui arrive. J’ai les yeux mis-clos, mais encore ouverts : je n’arrive pas à les ouvrir complètement et je lutte pour ne pas les fermer. En effet, je vois une ombre, grande, dans le coin derrière ma porte. Une sorte de slenderman tout noir, en 3D. Je ne le regarde pas, je n’ose pas, je me suis rendue compte de sa présence en passant rapidement le regard sur lui, mais rien de fixe. Je regarde la lumière dans le couloir et me concentre sur l’ombre humanoïde : je n’ose pas fermer les yeux car j’ai peur qu’elle s’approche, de là, je peux la surveiller tout en la fuyant du regard.
Je tente de bouger, je me rend compte que je suis coincée dans mon corps. Paralysée. Ca m’effraie, puis je tente de me calmer en me disant que ça n’est qu’une PS, et je décide de commencer à en sortir doucement : bouger les pupilles, puis les paupières, puis les doigts, puis les bras, puis le tout… Je le tente deux, trois, quatre fois peut-être, mais à chaque fois c’est un echec à partir des doigts, qui restent immobiles.
En même temps, je surveille l’ombre tout en évitant de la voir. Et là, j’entends d’abord un bruissement de voix dans ma tête, des hommes, une femme… Je me sens vraiment skyzo. D’ailleurs, directement je me suis dit « bxrdel, j’entends des voix. je suis folle. », parce que ça venait de ma tête, vraiment.
Et puis d’un coup, par dessus toutes ces voix, une voix grave et vraiment flippante ressort, c’est celle de l’ombre dans le coin de la pièce : « REGARDE-MOI ! ». Finalement, j’arrive à bouger mes doigts et je m’en sors. Bref.
J’ai dû mal à parler de ça avec les gens parce que très peu sont ouverts d’esprits et même ceux qui le sont ne comprennent pas tant qu’ils ne l’ont pas vécu : je me souviens en avoir parlé avec ma mère, les larmes au bord des yeux, et elle m’a juste parlé comme si j’étais une gamine qui venait de faire un cauchemar.
Sauf que la PS est tout sauf un cauchemar :
Le corps dort, le cerveau à moitié. Ce que tu vois, entends, sent, ce sont des hallucinations : alors ok, ça n’est pas réel. Avec le recul tu t’en rend compte. Mais sur le moment, même quand tu sais que c’est une PS, tu y crois à 100%.
Après, je sais bien que ni ma mère ni potentiellement vous ne souhaitez me prendre pour une nana un peu teubé mais ça reste très frustrant et vexant quand tu décris une situation que tu as vécue et qui est soit minimisée (« oh, quel vilain cauchemar ma chérie… ») soit maximisée (« t’es complètement folle »).
Bref.
Et là le débat commence vraiment : la première fois, l’explication de wikipédia pour la PS m’a suffit. Je me suis dit que c’était bon, c’était ça : scientifique, chimique.
Mais après ma deuxième PS, je me suis dit que ça serait intéressant de me renseigner un peu sur l’aspect non-scientifique : c’est un phénomène connu à travers le monde et à travers les siècles, les légendes ne manquent pas.
D’ailleurs, en turc, on parle de « karabasan », littéralement « le gars noir ».
Si je m’intéresse maintenant aux légendes, c’est parce que même si l’explication scientifique me plait bien, il y a quand même un truc que je trouve bizarre/pas trop clair : ok, ton cerveau se met à avoir des hallucinations pour tenter d’expliquer cette situation où tu te sens paralysée; je peux comprendre qu’on ressente tous des trucs plus ou moins semblables du coup (présence maléfique, voix, paralysie, sensation de couverture qui bouge…), c’est logique, avec ce qu’il a à sa disposition et son imagination, il te fait une sorte de cauchemar eveillé. Mais c’est une sorte de coïncidence vachement douteuse quand même, que tous ceux qui ont vécu la PS en voyant la présence décrivent Karabasan de la même façon que moi et d’autres : une grande forme humanoïde noire, comme une ombre. Au début je me disais que c’est normal qu’un grand nombre de personnes aient la « même vision » parce que c’est culturel en fait, c’est le genre de truc qui revient souvent dans les films d’horreur et inconsciemment ça prend sa place… Jusqu’à ce que je me rappelle que Karabasan n’a rien de culturel puisqu’il est « international » : on parle de lui en tous temps et en tous lieux. Et dans la Grece Antique, les films d’horreur c’était pas encore trop ça, et pourtant, Karabasan était décrit toujours de la même façon.
Et ça la science l’explique pas trop, comme le fait que plusieurs personnes vivant des paralysies du sommeil au même endroit et en même temps peuvent raconter la même chose au réveil (« La chose était assise sur moi et lui parlait à lui, elle avait des yeux rouges »; « la chose était assise sur elle et me parlait, elle avait des yeux rouges »).
Du coup ce soir je vais tenter pour la première fois de provoquer une PS, et de lui causer un peu à Karabasan.
Mes hypothèse (hormis l’hypothèse scientifique hein) :
- C’est le diable/démon/bouh, un méchant → j’aime pas trop l’idée, rien de très original et ça m’apportera pas grand chose.
- C’est un esprit (bon/mauvais, un mort p-ê, qu’importe) → là ça serait cool parce qu’on pourrait penser sérieusement à des mondes parallèles/un au delà et ce genre de trucs, un peu moi terre à terre.
- Le « Ca » : c’est mon hypothèse, j’ai pas trop lu ça ailleurs et ça m’étonne d’ailleurs. Bref, si on croit à la théorie de Freud ça fonctionne de ouf : le « ça » est la partie de notre inconscient que l’on tente de dissimuler, c’est la partie quasi animale et très immorale. Et ça expliquerait les témoignages de certains (ex 1 : un homme entend son « ça » lui reprocher de s’être masturber sur le lit de sa mère; sauf qu’il ne l’a pas fait → fantasme ? / ex 2 → un homme rêve que son « ça » utilise une pince à trois dents pour le castrer, le genre de truc qui fait bien mal ). Et par exemple, moi, qui voit mon « ça » et refuse de l’affronter : il veut être reconnu et en a marre d’être mis de côté par le « surmoi ».
Vous l’aurez compris, cette hypothèse est ma préférée. [:amnestie:1]
Bon, et si j’arrêtais de parler deux minutes et me mettais à vous écouter ? Je suis sûr que vous avez des tas d’histoires à raconter.